La droite radicale vénézuélienne, d’inspiration ultralibérale et raciste, continue à préférer la voie violente à la voie électorale. Ici, le triumvirat des multimillonaires Leopoldo Lopez, Maria Corina Machado et Antonio Ledezma, proches de l’ex-président Uribe, soutenus par la droite internationale, la plupart des médias et les Etats-Unis.
Caracas, 21 février 2015. Après seize ans de révolution, l’extrême droite vénézuélienne rêve encore et toujours de répéter le coup d’Etat qui coûta la vie à Salvador Allende et à des milliers de chiliens. Le gouvernement bolivarien a déjoué le 12 février une nouvelle tentative au cours de laquelle des officiers de l’Armée de l’Air allaient bombarder (notamment) le siège de la télévision latino-américaine Telesur, l’Assemblée Nationale et le palais présidentiel. Ces militaires ont été arrêtés ainsi qu’un des organisateurs politiques – qui est aussi un des maires de Caracas : Antonio Ledezma, déjà connu pour ses répressions d’étudiants et de journalistes sous…
Voir l’article original 2 582 mots de plus