Le 22 janvier, le président Maduro a rendu publique une conversation téléphonique entre militaires d’extrême droite (voir ci-dessous). L’un d’eux, expert en guerre psychologique de la School of Americas, explique comment organiser des pillages “avec l’aide d’étudiants” grâce aux pénuries générées par le secteur privé – encore hégémonique au Venezuela (1). Des liens resurgissent avec le leader d’extrême droite Leopoldo López, actuellement jugé en tant qu’organisateur des violences qui ont fait des dizaines de morts en 2014 et que les médias internationaux présentent comme un “prisonnier politique”. Le président Rafael Correa a rappelé récemment que ce scénario copie le modus operandi employé par Washington pour renverser le président Salvador Allende (2).
Pour stopper ce coup d’État en marche, Nicolas Maduro a lancé un ultimatum au secteur privé tout en réorganisant la distribution des produits et aliments de base. La droite comptait sur la chute des…
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