pendant ce temps …
Être ou ne pas être Charlie en Martinique
par Yves-Léopold MONTHIEUX
Aux réactions provoquées par l’énorme choc national, lesquelles ont, par ailleurs, permis de reconnaître que la France représente tout de même quelque chose dans le monde, il a beaucoup manqué de la distance et de l’autocritique de la part de la presse et des intellectuels français. Il a été commis un attentat à la liberté de la presse, un point c’est tout, que résume, en réponse, la formule « je suis Charlie ». C’est un nouvel écho de la phrase historique prononcée lors de sa visite en Allemagne, par John Kennedy : « Je suis un Berlinois ».
Nulle place pour dire où doit s’arrêter la liberté de la presse ou si le respect des sentiments religieux prévus par la constitution doit s’arrêter devant le droit du « pouvoir rire de tout ». Tandis qu’on enseigne aux écoliers de…
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