Qui va a la chasse …

… prend sa place !

Quelle histoire !  les Va t-en guerre sont muselés après la proposition russe de sortie de crise, où il est question que Damas détruise ses armes chimiques sous la supervision de l’ONU. Or, la Maison Blanche n’avait-elle pas annoncé qu’elle se préparait à bombarder la Syrie pour infliger une leçon au président Assad ? « Les Etats-Unis préparaient une opération plus importante que prévue », annonçaient complaisamment les relais médiatiques, n’hésitant pas  » vendre » les plans machiavéliques des stratèges américains. « Il y aura plusieurs salves et une évaluation après chaque raid, mais le tout limité à 72 heures et une indication claire lorsque nous aurons terminé », confiait même un officier au courant des plans militaires. Et de préciser que « l’intervention prendrait la forme d’un massif barrage de tirs de missiles, suivi rapidement par d’autres attaques sur des cibles manquées ou non détruites après l’attaque initiale. »
Sauf que Obama et ses petits copains va t-en guerre n’imaginaient pas qu’ils se casseraient les dents devant une montagne russe nommée Poutine, grand maître en matière d’échecs, qui a dégainé la proposition choc, à savoir placer l’arsenal chimique de Damas sous contrôle international, idée favorablement accueillie par le gouvernement de Bachar al Assad. Force est de constater que la riposte poutinienne a totalement déboussolé Washington et Paris, contraignant les incendiaires à battre en retraite de manière chaotique, quitte à s’enfoncer un peu plus aux yeux de l’opinion publique.
Devant le coup de maître diplomatique du président russe, le chef du  » gang des barbares » , à l’évidence pris de cours, a évoqué un  » développement positif », chose qui relève d’un terrible retournement de veste en quelques jours. « Ce pourrait être potentiellement une avancée importante », a déclaré Barack Obama sur NBC News, ajoutant: « Mais nous nous devons d’être sceptiques parce que ce n’est pas la manière dont nous les avons vu fonctionner ces deux dernières années. » Et de souligner que  » sa préférence allait à une solution diplomatique en Syrie et que la proposition russe, si elle s’avérait sérieuse, pourrait éviter des frappes. »  Vous ne rêvez pas.

De son côté, après avoir sombré dans le coma suite à la frappe poutinienne, le locataire de l’Elysée s’est réveillé et a affirmé via son sinistre du Quai d’Orsay que la « fermeté » des Occidentaux a payé. « Notre fermeté paye », s’est réjouit Laurent Fabius, ajoutant que les Russes « se rendent compte que les preuves du massacre chimique sont de plus en plus accablantes. » Et de poursuivre que le président russe « s’offre peut-être une porte de sortie à lui-même. » Et de conclure: « si c’est une perche, il faut la saisir, mais si c’est un piège, il ne faut pas tomber dans le piège ».
En voilà un qui prend ouvertement ses rêves pour la réalité. Fabius  » le chimique » n’a toujours pas compris que l’on n’apprend pas à un russe à jouer aux échecs, encore moins à un ancien colonel du KGB. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la proposition russe est coup 100% gagnant permettant à la fois de ridiculiser les va t-en guerre, de les diviser et d’empêcher l’agression des  » barbares » contre la Syrie.Pour Olivier Lepick, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique interrogé par francetv info, il s’agit d’une « redoutable manœuvre qui met peut-être fin à la perspective de frappes militaires ». Et d’analyser:  » Elle est particulièrement habile. Je dirais même diaboliquement habile. Car elle a l’apparence du bon sens, elle semble constructive. Et cela parce qu’elle intervient à un moment ou Obama et Hollande font face à de grandes difficultés pour obtenir le soutien de leur Parlement comme de leur opinion publique. En tout cas, une première conséquence est claire : les frappes sont remises à plus tard, si toutefois elles ont lieu un jour. »  Vous avez dit une quenelle russe ?

Ce que l’histoire retiendra, malgré les aboiements d’un Fabius, c’est que c’est la France a perdu son string en voulant lever la jambe au dessus de sa tête,  Obama alias « prix nobel de la paix« , lui, a gagné le droit de finir son dernier mandat sous les quolibets et les moqueries de ses plus farouches opposants. N’ayons pas peur des mots, Vladimir Poutine a mis une quenelle façon Dieudonné aux commanditaires du chaos en Syrie et au Proche Orient. C’est du grand art !

A2N

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