La décision des autorités iraniennes de déléguer le dossier du nucléaire au ministère des Affaires étrangères après avoir été l’apanage exclusif du haut conseil de sécurité indique un changement de priorités dans la politique iranienne. Les négociations sur le programme nucléaire iranien étant désormais secondaires face à la menace imminente d’un conflit régional susceptible de se transformer en troisième guerre mondiale en cas d’attaque contre la Syrie.
Ce dossier sensible est donc confié aux « bavardages » des diplomates. Il y tout lieu de croire que Téhéran continuera à développer ses activités dans le domaine nucléaire.
A Téhéran, on répète de plus en plus souvent que si la Syrie disposait de la bombe, jamais elle n’aurait fait l’objet d’un tel acharnement de la part de l’administration Obama.